J'ai passé ma journée avec ces déchets humanoïdes lors de la "rentrée politique", avant de partir dîner chez des amis à Boulogne-Billancourt.
En sortant du taxi, j'aperçois une épicerie encore ouverte : bénis soient ces petits arabes consciencieux qui bossent si dur et si tard pour farcir les petits blancs riches de produits de consommation alimentaires et de boissons enivrantes !
J'achète trois Absolut, du jus de framboise et de la cannelle : pourquoi ? Je ne sais. On doit pouvoir faire un coktail potable avec tout ça ...
J'achète trois Absolut, du jus de framboise et de la cannelle : pourquoi ? Je ne sais. On doit pouvoir faire un coktail potable avec tout ça ...
Deux heures plus tard, avachis dans des transats sur la terrasse de l'appartement, l'album "Not On Top" de Herman Dune à fond, tout le monde délire, ivre ou défonçé. Il fait chaud. Il fait nuit. J'adore cet instant. Je caresse paressesement le ventre plat et musclé d'une jolie brune qui s'appelle Anne-Laure comme mon -ex (sauf qu'elle était blonde), mon cerveau anesthésié par la vodka, libéré, enfin !, de toutes mes pensées terribles. Je me trouve presque beau, le profil bronzé en tâches lumineuses que dessinent les bougies parfumées dans la pénombre, petites rigoles de cire crême qui coulent sur le sol dallé.
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