Les deux stagiaires ont déposé leur lettre de démission sur le bureau de leur directeur de stage et ont vidé une bouteille de Moët sur le leur. Elles voulaient prendre des vacances plutôt que travailler encore un mois sous la coupe, un peu trop perverse à leur goût, du Dircom.
[Si j'avais plus développé cet aspect "camera cafe" de mon journal, peut-être que mon éditeur aurait fait un tableau à la fin du livre avec la traduction des différents abréviations de grade en entreprise, comme pour ceux de la Wehrmacht dans les "Bienveillantes"]
Puis elles m'ont embrassé toutes les deux, Dior m'a mis une main au cul, mais sans réelle conviction, trop triste pour faire l'amour une dernière fois. Putain, c'est con. Je m'étais attaché à elles finalement, leurs caprices d'héritières de capitalistes de bonne famille, leur parfum insolent et surtout ce blond vaporeux partout. Toute cette tension érotique et frivole comme cela peut si aisément exister entre trois jeunes de 20 ans, je crois que j'adorais ça. Nous nous reverrons, peut-être. Mais jamais ne se renoueront ces relations "complixes" et sensuelles à l'étroit dans d'immenses bureaux, cages de verres pour chimpanzés d'une autre espèce (ça me fait penser à la chanson d'Hernam Düne, "Your name my game", quand il chante la complainte du "baboon"/ ou encore "Apes & Chimpanzees", des Servant).
Je fume, Grands Dieux ! qu’est-ce que je fume …
[and the baboon in the cage at the mercy of scientist
he's brave and he is showing his teeths to resist
and dispite all the drugs that they are using to tame
is a shoot in your name ]
2 commentaires:
Oi, achei teu blog pelo google tá bem interessante gostei desse post. Quando der dá uma passada pelo meu blog, é sobre camisetas personalizadas, mostra passo a passo como criar uma camiseta personalizada bem maneira. Até mais
And when one talks about the baboon ...
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